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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 00:05
Résultat d'un petit glanage sur le net.:

Guerre et Paix dans le potager.

un film écrit et réalisé par Jean-Yves Collet (2006)
Diff.France3 : mars 2007.


lieu du tournage, le Moulin Neuf, Douarnenez, Finistère.




Partie 1




Partie 2




Partie 3




Partie 4




Partie 5




Partie 6


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6 mai 2008 2 06 /05 /mai /2008 13:45

Une petite mousse?

 

 

Ingrédients :

 

  • Eau de source (20l).
  • Malt concassé (5 kg).
  • Levure (Ale).
  • Houblon.

 

 

Matériel :

 

  • Macérateur.
  • Grande casserole 25l.
  • Circuit refroidisseur.


  • Densimètre (mesure l'alcoolémie).
  • Balance.
  • Cuve de fermentation hermétique couplé à un air-lock.

 

 

Recette :

 

Macération.

 

20 l à la préparation → 15 à 17 l fini.

 

  • Mélanger 5 kg de malt (orge germé, séché au four et concassé) avec 12 à 15 l d'eau chauffée à 70°C. La température qui résulte est de 65°C.

 

Ce mélange se fait dans un macérateur.

 

De 55 à 62°C : libération du maltose.

      62 à 65°C : libération du maximum de maltose.

      65 à 70°C : libération de maltose et de dextrose.

      < à 70°C   : libération unique de dextrose (néfaste).

 

  • Attendre 1h30. L'idéal est de maintenir le mélange à 65°C, pour cela mettre une mousse isolante autour du macérateur. (faire chauffer en parallèle le l'eau à 65°C).

 

 

 

Lessivage.

 

  • Dans la grande casserole, on récupère le moût.

 

  • On le fait repasser 2 à 3 fois en arrosant délicatement.

 

  • Puis passer l'eau nouvellement chauffée.

 

  • Compléter jusqu'à atteindre une densité comprise entre :

1030g/l < d < 1080g/l.

 

 

 

Cuisson.

 

  • Mettre la casserole sur le feu, faire bouillir 1h.

Durant cette heure :

 

  • 0   mn : 12g de houblon (donne l'amertume).
  • 45 mn : 6g de houblon (saveur) et préparer la levure*.
  • 55 mn : 4g de houblon (arome).
  • 57 mn : 2g de clarifiant (algue wirfloc).
  • 60 mn : prêt.

 

 

Refroidissement.

 

Refroidir  rapidement la bière à l'aide d'un circulateur à eau inversé.

 

  • Remuer avant la bière de façon circulaire pour que le dépôt se fasse au centre de la casserole.
  • Puis mettre en place le système de refroidissement en vases communicants avec le tuyau au fond au bord, jusqu'à la cuve de fermentation.

 

* levure : 1 sachet par 20 l. Mélanger 100 cm3 d'eau ou de moût avec la levure.

 

  • Ajouter la préparation dans la cuve (lorsqu'elle remplie à moitié) sans mélanger.
  • Fermer la cuve et installer le « airlock ».

 

 

Fermentation.

 

  • Laisser 2 semaines à une température comprise entre 22 et 24°C

Au dessous de 15°C : aucune activité.

Au dessus de 30°C : les levures meurent.

 

  • Mettre en bouteilles stériles à l'aide d'un tuyau souple muni d'une vanne soupape. (Ne pas bouger la cuve de fermentation pour ne pas mettre le dépôt en suspension).

 

  • Pour créer du CO2,

6g/l de sucre blanc

      4g/l de miel (3,5 cm3/l)

 

  • Laisser au minimum deux semaines (max 6 mois).

 

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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 15:20
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21 mars 2008 5 21 /03 /mars /2008 00:54
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28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 16:06
Je fais suivre les dessins de Aude qui donne une de ces ambiances qui m'enchante, du calme, des coussins et des bouquins... du bonheur.

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19 décembre 2007 3 19 /12 /décembre /2007 20:09
Pour tous ceux qui veulent se prouver que l'on est pas obligé de participer au délire consommateur où plus personne ne sait plus rien faire de ses dix doigts! Je viens de passer 25 ans d'obscurantisme, jusqu'au jour où j'ai préparé un plat de pâtes à des amis en Argentine et on m'a demandé si elles étaient faites maison? Euh... ben non, je sais pas faire... Ils ont bien rit et m'ont simplement dit:

Tu prends 500g de farine, 6 oeufs et du sel. Tu pétris, laisses reposer une heure et tu applatis tous ça à l'aide d'un rouleau. Puis tu découpes en tagliatelles, lasagnes, canellonis...

C'est pas compliqué...la libertée...de l'estomac et c'est tellement meilleur.
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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 14:25
Je rends disponible à tous l'organigramme qui donne une première idée de la répartition des tâches entre les acteurs. J'avais fait ça avec Kev "le libéré", de ça il y a quelques 2 ans, si ce n'est pas plus. Voilà qu'il revoit le jour, et maintenant à vos commentaires...







Les actionnaires représentent le capital.
Les coordinateurs représentent le noyau désisionnel.
Les secteurs avec à leur tête des responsables.
Chacun des acteurs étant à la fois autour de la table pour les décisions comme coordinateur et sur le terrain comme responsable de secteur.



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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 18:04
Attention ! Sur cette page, les liens en bleus ne fonctionnent pas, mais ils peuvent ëtre aisément cherchés par la suite avec le moteur de recherche Google.

A ce stade du projet, il convient de réunir les capitaux qui seront nécessaires pour financer les différents besoins durables identifiés dans les étapes précédentes.
En effet, le financement correct d'un projet est une des conditions de pérennité de la future entreprise.Il est donc nécessaire d'identifier les différentes ressources financières adaptées aux besoins.



  Quelques explications préalables

  Les besoins durables de financement

Ils comprennent :

les frais d'établissement : honoraires de conseil juridique, de fiscaliste, de conseil en brevet, frais de constitution de l'entreprise, éventuellement frais de première publicité, etc.

les investissements : achat ou la construction d'un local, frais d'installation, acquisition de machines, de matériels, de véhicule, d'un ordinateur, d'un pas de porte ou droit au bail, etc.

les dépôts et cautionnements à verser : par exemple les loyers versés en garantie pour le local,

le Besoin en fonds de roulement (BFR), c'est à dire le montant d'argent utilisé en permanence :
- pour l'achat et la détention du stock nécessaire à tout moment pour que l'entreprise fonctionne correctement (montant diminué des facilités de paiement consenties en permanence par les fournisseurs),
- et pour accorder des délais de paiement.
En effet, si l'entreprise doit avoir en permanence un choix important à proposer à sa clientèle, si elle doit travailler pendant plusieurs jours (voire plusieurs semaines) avant de pouvoir émettre des factures, ou encore, si elle est obligée de consentir pour chaque vente un délai de paiement à son client, la notion de BFR prend une importance cruciale pour sa pérennité.
Une sous-estimation du BFR ou un mauvais financement préalable de celui-ci entraînera des problèmes de trésorerie à court terme.

  Les ressources financières durables

On distingue deux catégories de ressources durables :

les capitaux propres, composés de ses apports personnels ainsi que de ceux de ses associés, ainsi que les primes ou subventions d'investissement éventuelles,

les emprunts à moyen ou long terme.

Remarque : les opérations de crédit-bail consistant à mettre à la disposition de l'entreprise le bien nécessaire à son activité sous forme d'une location, suppriment le besoin durable et la ressource financière nécessaire pour satisfaire ce besoin durable.


  Panorama des moyens de financement

Types de financements

Sources de financements

Épargne personnelle - le créateur
- ses associés
Aides ou subventions à la personne
 
- l'Etat : dispositif d'avance remboursable EDEN(Encouragement au développement des entreprises nouvelles)
- les Collectivités locales
- les Fondations
Prêt d'honneur, c'est à dire sans garanties, et crédit solidaire - les plates-formes d'initiative locale (France Initiative ),
- le Réseau Entreprendre ,
- l'ADIE,
- France-Active
- les Collectivités locales
- les autres organismes de prêts d'honneur ou de développement économique, fondations,
- certains employeurs...
Prêt bancaire personnel - certaines banques commerciales
Participation dans le capital Organismes de capital risque ,
- Clubs d'investisseurs, Cigales ,
- Sociétés de reconversion,
- Investisseurs individuels,
- Associations Love Money pour l'Emploi ...
 
Primes, subventions à l'entreprise - l'Etat
- les Collectivités locales
 
Prêts à moyen/long terme à l'entreprise - les établissements de crédit (banques)
- les Sociétés de reconversion

 Un prêt sans garantie : le PCE

Crédit-bail - Banques
- Organismes spécialisés


  L'épargne personnelle


L'apport personnel est indispensable pour :
- inspirer confiance aux tiers, en particulier lors d'une demande de crédit,
- autofinancer certains besoins durables écartés par les banques : frais d'établissement, investissements incorporels autres que le fonds de commerce, 30 % du prix des investissements physiques, et souvent le Besoin en fonds de roulement.

  LEE : l'apport personnel peut être constitué, au préalable, progressivement et pendant deux ans au minimum (jusqu'à 45 800 euros) en souscrivant dans une banque un Livret épargne entreprise (LEE), permettant ultérieurement de solliciter un prêt pour créer son entreprise. Le montant et la durée de ce prêt sont fixés de telle sorte que le total des intérêts à payer soit égal au total des intérêts acquis durant la phase d'épargne, multiplié par 1,6.
Le taux de ce prêt atteint, à partir d'août 2006 : 5,25 % (taux variable) ou 5,75 % (taux fixe) hors assurance décès incapacité.

A noter :
- La loi pour l'initiative économique
permet de retirer les fonds déposés avant 2 ans sans perdre l'exonération d'impôt sur les intérêts acquis, s'ils sont utilisés dans les 6 mois au financement d'un projet de création ou de reprise d'entreprise par le titulaire du LEE, son conjoint, un ascendant ou descendant.
- D
e moins en moins d'agences bancaires commercialisent le LEE.

  PEA : l'apport personnel peut également provenir d'un Plan d'épargne en actions (PEA), ouvert pour une durée minimale de 8 ans et permettant d'investir une partie de son épargne dans des titres d'entreprises cotées ou non.
Les dividendes et plus-values sont exonérés d'impôt sur le revenu si aucun retrait du PEA n'est effectué avant 5 ans.

L
a loi pour l'initiative économique exonère d'impôt sur le revenu (mais pas de prélèvements sociaux) le retrait ou le rachat de sommes ou valeurs d'un PEA avant 5 ans, si les sommes sont affectées dans un délai de 3 mois au financement de la création ou de la reprise d'une entreprise.
Entre la 5ème et la 8ème année, les retraits ou rachats n'entraînent pas d'imposition à l'impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux sont dus. Le PEA n'est pas clos si les sommes en résultant sont affectées, dans les mêmes conditions que précédemment, au financement de la création ou de la reprise d'une entreprise par le titulaire du plan, son conjoint, un descendant ou ascendant.

 PEL : La loi pour l'initiative économique précitée permet également d'utiliser l'épargne-logement pour financer un local à usage commercial ou professionnel, dès lors qu'il comprend l'habitation principale du bénéficiaire.

  Les aides et subventions au créateur

Elles sont essentiellement distribuées par l'Etat ou par les collectivités locales, mais certaines fondations, associations ou autres organismes aident des créateurs sélectionnés (lauréats) en leur accordant un don ou une bourse.
Le dispositif national d'aide à la création d'entreprise - EDEN - mis initialement en place à l'attention des jeunes demandeurs d'emploi et des personnes en situations précaire, a été modifié et étendu en 2004 aux demandeurs d'emploi âgés de plus de 50 ans.

  Les prêts d'honneur

Ils permettent de compléter l'apport personnel. Certains organismes extra-bancaires attribuent des prêts d'honneur sans exiger de garanties. Ces prêts sont généralement accordés à taux nul ou à taux réduit.
De même, quelques banques accordent des prêts à des conditions minorées, souvent à l'occasion d'accords passés avec des structures s'occupant de créations d'entreprise : clubs de créateurs d'entreprise, boutiques de gestion, organismes de développement économique local, ....
Enfin, certains employeurs accordent des prêts aux salariés souhaitant quitter leur emploi pour créer une entreprise (essaimage).

  Les prises de participation au capital

Cette possibilité ne concerne que les sociétés créées dans certains types d'activités.Très peu d'entreprises peuvent recourir au capital-risque, qui consiste en une prise de participation temporaire et minoritaire par un organisme spécialisé dans ce type d'interventions et dont la rémunération correspondra la plus-value dégagée lors de la revente des titres souscrits.
En effet, la sélection des projets est extrêmement rigoureuse par les sociétés de capital-risque.

Les "leveurs de fonds" (comme Chausson Finance, Proxicap Invest, Leonardo, MGT...) facilitent cette recherche de capitaux : ce sont des professionnels qui, moyennant rémunération basée en général sur un pourcentage des fonds obtenus, aident au montage des plans d'affaires (business plans) et les présentent à des investisseurs avec qui ils ont des contacts très suivis (sociétés de capital-risque, business-angels...).

D'autres opérateurs (tels Finance et Technologie, Mar-Tech et Finance...) organisent périodiquement des rencontres (évènements médiatiques) entre des porteurs de projets qu'ils sélectionnent et des investisseurs.

Les réseaux locaux de Business Angels organisent aussi, de façon bénévole, des rencontres entre créateurs et investisseurs privés.

L'ouverture du capital peut concerner d'autres types d'investisseurs privés : épargnant, fournisseur, client, etc.

Il est également possible de trouver des associés ou des propositions de prise de participation par l'intermédiaire de bourses d'opportunités ou de bulletins d'affaires via les Chambres de commerce et d'industrie ou les Chambres de métiers et d'artisanat.

Les proches (parents et amis) peuvent souscrire au capital de la société et bénéficier ainsi d'une réduction conséquente d'impôts sur le revenu.

Enfin les Clubs d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire (Cigales) peuvent intervenir pour des montants modestes : 3 000 euros en moyenne. Quant aux Associations Love Money pour l'Emploi elles peuvent réunir plusieurs dizaines de particuliers-investisseurs sur un même projet.

  Les primes et subventions à l'entreprise

La plupart de ces aides financières ne concernent pas spécifiquement la création d'entreprise, à l'exception de certaines primes régionales et de l'aide d'OSEO pour les créations d'entreprises innovantes.

Les subventions ne peuvent être prises en compte pour financer les premiers besoins durables de la nouvelle entreprise. En effet, elles ne sont généralement perçues que plusieurs mois après le commencement de l'activité et souvent une partie du paiement de la subvention est conditionnée à la réalisation préalable de certains engagements (investissements, embauches...).
Il est toujours possible d'essayer d'obtenir un crédit-relais bancaire pour disposer des fonds dès la notification de l'attribution de la subvention ou bien de tenter de caler le paiement de certains investissements de départ sur la date probable de perception de ladite subvention, mais l'exercice est dans le premier cas difficile et risqué dans le second !

  Les prêts à moyen et long terme

Sans qu'il y ait de règle absolue, les banques habituellement ne financent qu'à hauteur de 70 % du montant hors taxes les investissements physiques, le fonds de commerce s'il y a lieu et, éventuellement mais souvent avec réticence, le Besoin en fonds de roulement.
Le banquier limite fréquemment son engagement à hauteur de la mise du créateur : il considère que les fonds propres doivent au moins égaler l'emprunt sollicité.
La durée maximale des prêts est fonction de la durée fiscale d'amortissement des biens financés.
Un dispositif a été mis en place pour aider les créateurs : le PCE (Prêt à la création d'entreprise). Il s'agit d'un prêt accordé par OSEO sans garantie ni caution personnelle, susceptible de financer les frais liés au lancement de l'entreprise : constitution du fonds de roulement, frais de démarrage... Ce prêt peut être octroyé à tout type de créateur, pour autant qu'un crédit à moyen ou long terme soit, en même temps, octroyé par une banque. A noter : le PCE peut également être utilisé pour reprendre une petite entreprise saine.

Nouveau ! Les critères d'attribution du PCE viennent d'être simplifiés et élargis afin de pouvoir en doubler le nombre et ainsi passer de 15 000 à 30 000 PCE annuels : www.pce.oseo.fr

Certains types de créations peuvent prétendre à des financements à taux plus avantageux que les crédits classiques : les créations dans les secteurs de l'industrie, des services aux entreprises, du BTP, du commerce et de la réparation automobile, des transports, de l'hôtellerie, du négoce de gros et commerce de détail (sauf entreprises de plus de 10 salariés), des hôtels et restaurants, de la formation permanente, des ambulances, des laboratoires d'analyses médicales, des centres d'aides par le travail et ateliers protégés, des services collectifs et sociaux, des activités récréatives culturelles et sportives, de l'agriculture pour certains investissements de modernisation, grâce aux prêts livret de développement durable, ex Codevi (appelés également PBE : Prêts bancaires aux entreprises.)

  Le crédit-bail

Mobilier ou immobilier, le crédit-bail permet de financer à 100 % un bien professionnel.
Juridiquement c'est une location assortie de la possibilité de devenir propriétaire du bien loué au plus tard en fin de contrat pour un prix fixé d'avance tenant compte pour partie des loyers versés.

Pendant la durée du contrat de crédit-bail, le bien financé n'est pas inscrit au bilan de l'entreprise.
Cette formule, sécurisante pour les crédit-bailleurs qui restent propriétaires des biens financés, permet une certaine souplesse.
Ce type de financement est un peu plus cher que le crédit classique et moins intéressant depuis que les crédit-bailleurs imposent le versement d'un dépôt de garantie ou un premier loyer important dans le barème de location.
Toutefois, le crédit-bail présente l'avantage important d'éviter le problème de la récupération de la TVA payée sur les investissements de départ.

  Les dispositifs de cautionnement en faveur du créateur d'entreprise

En principe, les banques ne prêtent pas sans exiger des garanties : d'abord sur les biens financés (hypothèque, nantissement, gage), ensuite, selon le cas, par des cautions personnelles.
Si, après analyse, les garanties prévues sont jugées insuffisantes, le dossier risque d'être refusé sauf à prévoir d'autres sûretés. Par exemple, la prise en charge partielle du risque de la banque par un organisme tiers : fonds de garantie ou société de caution mutuelle.

Les Fonds de garantie peuvent être nationaux, régionaux ou locaux et concerner particulièrement la création d'entreprise, comme :

- OSEO, qui intervient à hauteur de 70 % pour les entreprises en création relevant de toutes activités, à l'exception : de l'agriculture traditionnelle dont le chiffre d'affaires est inférieur à 750 000 euros, du secteur immobilier, des grandes et moyennes surfaces de plus de 10 salariés, de l'enseignement général, des activités associatives. La garantie d'OSEO profite au banquier, ce qui rend plus aisée la décision de celui-ci.

- Le Fonds de garantie à l'initiative des femmes FGIF, qui apporte sa garantie aux créatrices à hauteur de 70 % pour un financement bancaire compris entre 5 000 et 38 000 euros.

- Les fonds de garantie de FRANCE ACTIVE, tournés vers des créateurs en situation personnelle difficile : allocataires du RMI, chômeurs en fin de droits,...

- Les Sociétés de caution mutuelle (SCM) généralistes comme la SIAGI ou spécialisées par secteurs d'activité accordent généralement leur garantie à hauteur minimale de 50 %. Les emprunteurs paient une commission de risque, versent souvent une contribution restituable de l'ordre de 1 à 4 % du crédit, au titre de la mutualisation et, le cas échéant, doivent souscrire au capital de la SCM pour 0,50 ou 1 % du concours garanti.

- OSEO Région - filiale d' OSEO et de la Caisse des Dépôts et Consignations - a passé des accords avec certains Conseils régionaux ou Conseils généraux pour mettre en place un régime de garantie, dont le taux de couverture est généralement plus favorable aux créateurs d'entreprises que les fonds de garantie habituels. Malheureusement, il arrive que les banquiers connaissent mal les dispositifs de garantie, ne pensent pas toujours à les utiliser et donc refusent un dossier qui aurait pu être financé grâce à une minoration du risque de celui-ci.


  Recommandations

Les banques ayant actuellement une attitude réservée envers les créateurs, pour espérer convaincre un banquier il faudra :

avoir un bon dossier : complet, précis, concis, clair, soigné et vendeur (voir la rubrique Mon projet en ligne )
être crédible en maîtrisant toutes les notions du dossier, en particulier les concepts essentiels de la partie financière : savoir ce que représente un BFR, ce qu'est un compte de résultat, un plan de financement, un plan de trésorerie, etc...
avoir préparé la négociation,
s'être entraîné plusieurs fois à bien présenter oralement son projet.

En cas de crainte sur l'obtention d'un crédit à cause de garanties trop faibles, il ne faut pas hésiter à prendre l'initiative de rechercher une prise en charge du risque auprès d'un dispositif de garantie.


Le point de vue du banquier

Quelles sont les normes d'apport personnel minimal lorsque l'on sollicite un emprunt bancaire ?

Il n'existe pas de normes prédéfinies. Mais, à la Banque Populaire par exemple, nous sommes très attachés au principe d'un apport minimal. En effet, en apportant des fonds personnels, même minimes, la créatrice ou le créateur d'entreprise prouve sa capacité à croire en son projet, à convaincre son entourage du bien-fondé de ce dernier, ou encore a anticiper son financement par de l'épargne. C'est un élément qui ponctue un comportement, une volonté, et donc qui crédibilise le projet.
Concernant le montant de cet apport personnel, tout dépend naturellement du projet et de sa solidité. Un apport faible pourra être compensé par un engagement en garantie qui témoigne également d'une implication personnelle.
Bien entendu, un ratio de 30 % d'apport personnel sera très apprécié car c'est aussi une réserve pour l'entreprise. Mais cela ne doit pas faire reculer les personnes qui ont très peu d'apport mais un bon projet, et qui ont la capacité et la détermination de le mener à bien.

Michel Roux, Banque Populaire Val de France
Contacter une banque



Le point de vue du banquier

L'apport personnel peut également provenir d'un Plan épargne entreprise (PEE)


Si vous disposez d'un Plan épargne entreprise (PEE), toujours alimenté, vous pouvez récupérer votre épargne à tout moment pour financer la création de votre entreprise. En effet, c'est un des cas légaux de déblocage de l'épargne avant l'expiration du délai d'indisponibilité de 5 ans. Vous récupérez les fonds sans pénalité et conservez le bénéfice des exonérations fiscales.
Pour débloquer vos fonds de façon anticipée, contactez le gestionnaire de votre compte épargne salariale. Il vous suffit de justifier que les sommes dont vous demandez le retrait seront intégralement employées au financement de l'opération de création : constitution du capital social, achat ou location du fonds de commerce, frais d'installation, d'équipement, etc.
Natixis Interépargne
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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 17:14

ACCRE
Aide aux demandeurs d'emploi créant ou reprenant une entreprise

Exonération pendant un an des charges sociales du créateur ou repreneur. Prorogation possible s'il s'agit d'une microentreprise.

  • Condition : dépôt du dossier avant la création ou la reprise de l'entreprise.
  • Bénéficiaires : demandeurs d'emploi, bénéficiaires de l'API, RMIstes et leur conjoint ou concubin, jeunes de moins de 26 ans ou de moins de 30 ans (sous conditions), salariés repreneurs de leur entreprise en difficulté...
  • Contacts : DDTEFP (direction départementale du travail, de l'emploi et de la formati on professionnelle). www.apce.com et/ou www.urssaf.fr

ADIE
Association pour le droit à l'initiative économique

Financement jusqu'à 15 000 euros : prêt solidaire de création (5 000 euros au maximum pour démarrer une entreprise), prêt progressif (de 1 000 à 5 000 euros pour financer une petite activité), prêt de développement (pour une entreprise existante), prêt d'honneur (5 000 euros au maximum en complément du prêt solidaire), prêt de matériel.

  • Bénéficiaires : RMIstes ou chômeurs, exclus du système bancaire classique.
  • Contacts : antennes locales de l'Adie, tél. : 01 56 03 59 00. www.adie.org

AGEFIPH
Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées

Subvention à la création d'activité : jusqu'à 10 675 euros.

  • Bénéficiaires : personnes handicapées demandeuses d'emploi
  • Autres dispositifs : aides à l'insertion de personnes handicapées, aides à l'aménagement du lieu de travail, à la formation...
  • Contact : délégation régionale de l'Agefiph, tél. : 01 46 11 00 11. www.agefiph.asso.fr

CHEQUIER-CONSEIL
Aide de l'Etat pour le recours au conseil lors de l'élaboration du projet

Chéquier-conseil subventionnant les heures de conseil à hauteur de 75 %. Délai des demandes : douze mois au maximum après la création.

  • Bénéficiaires : personnes susceptibles de bénéficier de l'Accre ou d'Eden.
  • Contact : DDTEFP (direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle).

CIGALES
Clubs d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire

Participation au capital social de sociétés en création ou en développement inférieure à la minorité de blocage. Condition : être à proximité d'un des 75 Cigales.

  • Bénéficiaires : entreprises d'utilité sociale, du secteur environnemental, culturel, du commerce équitable, etc.
  • Contact : 01 49 91 90 91. www.cigales.asso.fr

DATAR
Prime à l'aménagement du territoire (PAT)

Subvention jusqu'à 11 000 euros par emploi pour des projets d'investissement ayant une répercussion sur l'emploi dans les régions déclarées prioritaires (supérieurs à 2,3 millions d'euros pour les projets industriels et créateurs d'au moins 15 emplois).

  • Contact : Datar (présente dans chaque préfecture), tél. : 01 40 65 12 34. www.datar.gouv.fr

EDEN
Encouragement au développement d'entreprises nouvelles

Avance remboursable sur cinq ans au maximum pour les créateurs et repreneurs d'entreprise. Montant : de 6 098 euros par bénéficiaire à 76 225 euros dans le cas d'un projet collectif présenté par des personnes salariées ou licenciées qui reprennent tout ou partie de leur entreprise. Condition : obtention d'un financement complémentaire.

  • Bénéficiaires : jeunes de moins de 26 ans et de moins de 30 ans (sous conditions), RMIstes et leur conjoint ou concubin, bénéficiaires d'allocations de solidarité (ASS, API, AI, veuvage), salariés repreneurs de leur entreprise en difficulté, demandeurs d'emploi de plus de 50 ans, titulaires d'un contrat d'appui au projet d'entreprise (CAPE) remplissant les conditions de l'Accre.
  • Contacts : ANPE ; DDTEFP (direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle). www.urssaf.fr.

OSEO ANVAR
Soutien à l'innovation

Avance remboursable à taux zéro.

Subvention : aide au recrutement (techniciens supérieurs, chercheurs ou ingénieurs), prestations technologiques réseau, aide à la création d'entreprises innovantes, aides aux jeunes.

Bons de souscription d'actions.

Label « Entreprise innovante », qui permet d'être investi par des fonds communs de placement dans l'innovation.

Contrat de développement innovation : prêt sans garantie de 40 000 à 400 000 euros pour les PME de plus de trois ans. (Voir notre mémo page 100.)

  • Bénéficiaires : entreprises innovantes.
  • Contact : délégation régionale de l'Anvar, tél. : 01 40 17 83 00. www.anvar.fr

OSEO BDPME
Soutien au développement des PME

Prêt à la création d'entreprise (PCE) : prêt sans garantie ni caution personnelle de 2 000 à 7 000 euros. Durée : cinq ans. Différé de remboursement : six mois.

  • Condition : obtention d'un financement complémentaire.
  • Bénéficiaires : entreprises en phase de création depuis moins de trois ans.

Autres dispositifs pour la reprise et développement d'entreprise : co-investissement en fonds propres (de 100 000 à 2,3 millions d'euros), cofinancement (prêts à long et moyen terme, crédits-bails...).

  • Contact : la banque de votre choix ou un réseau d'accompagnement de la création d'entreprise. BDPME, tél. : 01 41 79 88 22. www.bdpme.fr

RESEAU ENTREPRENDRE
Association de chefs d'entreprise

Prêts d'honneur sans intérêts ni garantie de 15 000 à 45 000 euros. Durée : cinq ans. Différé de remboursement : vingt-huit mois.

  • Bénéficiaires : créateurs et repreneurs de PME à potentiel. Condition : être à proximité de l'une des 33 associations du réseau.
  • Contact : associations Entreprendre, tél. : 03 20 66 14 66. www.reseau-entreprendre.org
     

Il existe aussi de nombreuses autres aides dans votre région mais aussi des concours, ainsi que des garanties, cautionnement, consulter pour cela

www.lentreprise.com

Source :www.lentreprise.com

 

Pour les concours et fondations, voici une mini liste, et par region, sur ce lien :

http://www.apce.com/pid563/concours-et-fondations.html?espace=1&tp=1

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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 21:30
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L'activité de location de gîtes touristiques est un métier à part entière qui demande des compétences en matière d'accueil, de tourisme, de communication ainsi que du temps, de la volonté et beaucoup de travail ! Mais c'est une activité très gratifiante, accessible aux amateurs, qui peut procurer un agréable revenu d'appoint. Aujourd'hui, il existe encore peu de gîtes écologiques comparés au nombre de gîtes ruraux et de chambres d'hôtes répartis dans toute la France. Le marché est donc ouvert... Quelles dispositions faut-il prendre pour ouvrir un gîte ? Comment faire pour concevoir un gîte écologique ? Quels sont les caractéristiques et les plaisirs (inégalables !) de l'écogîte ?

Les dispositions à prendre.

 

Un gîte est une résidence meublée, dotée d'une ou de plusieurs chambres, d'une cuisine, d'un salon/salle à manger et de sanitaires privés. Le responsable d'un gîte, contrairement à celui d'une chambre/table d'hôtes n'assure pas le service du repas ni du petit-déjeuner auprès de ses clients, qui en ont la charge. Le gérant d'un gîte assure un accueil et un contrôle continu le temps du séjour de son client, bien qu'il ne réside pas nécessairement dans la même dépendance.

 

Il existe deux types de gîtes :

  • Le gîte rural est un gîte meublé, de faible capacité, situé en campagne, qui n'est occupé que par un seul client à la fois.
  • Le gîte d'étape est un gîte de grande capacité (plus de 10 personnes) qui accueille le plus souvent pendant les week-end et les vacances et se situe à proximité d'un sentir de randonnée pédestre, équestre ou cycliste. Il propose ses services aux randonneurs qui peuvent qui faire une halte.

 

Une chambre/table d'hôtes est une chambre, éventuellement équipée de sanitaires privés, sans cuisine, et sans pièce à vivre. Elles peuvent être louée pour une nuit unique, petit-déjeuner compris. Associées aux chambres, les tables d'hôtes proposent en plus du servive d'hôtellerie, un service de restauration qui sert le plus souvent de prétexte à la découverte du terroir et de la cuisine régionale.

 

Le gîte et la chambre d'hôte n'offrent pas les mêmes prestations mais ont en commun d'appartenir à une branche du tourisme qui valorise la transmission du patrimoine et des traditions rurales.

 

L'écologie s'invite donc sans trop de gêne dans le monde du gîte et de la chambre d'hôtes. Mais avant d'étudier plus en détail en quoi consiste la création d'un gîte écologique, prenons connaissance des dispositions à prendre, en France, pour inaugurer la création d'un gîte tout court :

 

La création d'un gîte est une entreprise commerciale qui nécessite des compétences... commerciales. Avant toute chose, il faut donc bien savoir qu'au-delà du plaisir de la restauration, de l'amour des belles choses, des rêveries bucoliques, un gîte doit être visible, référencé et animé ! Donc, notamment, correspondre aux besoins d'une clientèle ciblée. Pour ce faire, il vaut mieux que le gîte soit labellisé. Si vous décidez de labelliser votre gîte pour le faire connaître et offrir une garantie de qualité à vos clients, vous devrez vous conformez au cahier des charges du label en question. Votre gîte sera alors déclaré « professionnel ». Mais vous pouvez aussi entreprendre en amateur, sans le soutien d'aucun label. Dès lors, les normes en vigueur à respecter ne pèsent pas très lourd, et tournent surtout autour de la configuration du bâtiment (protections incendie, balcons sécurisés, etc).

 

  • Légalement, en tant qu'amateur, il vous suffit de devenir propriétaire et de déclarer votre gîte à la mairie avant l'ouverture.
  • En tant que professionnel, vous devez choisir une personne morale juridique : association, entreprise, société, etc ; vous devez vous faire immatriculer au registre du commerce ; et déclarer votre entreprise au Centre de Formalité d'Entreprise, à la chambre du commerce ou de l'agriculture. Tout amateur dont le chiffre d'affaires équivaut à 50% de son revenu global est considéré in media res par les autorités locales comme un gîte professionnel.

 

Aucun label n'est donc obligatoire. Les normes concernent la potabilité de l'eau, la sécurisation des balcons, des terrasses en hauteur, des installations électriques, la prévention incendie, les accès handicapé(e)s. Pour l'électricité, le dialogue se passe entre le gérant et le Comité National de Sécurité des Usagers Electricité. Pour la prévention incendie, le gérant soit contacter la DDE via la mairie.

L'hébergement devra être assuré. Les clauses du contrat d'assurance varieront selon le niveau d'équipement (piscine, terrasse, salle de sport...) du gîte. Il comprendra une clause d'assurance-annulation pour les locataires en cas d'annulation justifiée du paiement.

 Budget.


  • En France, en 2007, un gîte est rempli en moyenne 16 semaines par an.
  • La semaine coûte 408 euros en moyenne.
  • La durée moyenne du séjour est de trois jours.
  • L'investissement moyen pour la construction d'un gîte est de 58 400 euros.
  • La rémunération, de 45 euros par chambre auquels il faut soustraire le coût des charges.

Source : ACPE.

 

Vous pouvez obtenir des subventions qui ne couvriront par contre que le gros oeuvre. Les travaux seront remboursés après, sur présentation des factures. La demande de subvention doit être faite de préférence avant le début des travaux.

Un exemple de label.

 

Gites de France est le premier réseau européen d'hébergement de vacances ! La classe, non ?

Il regroupe 56 000 campings, gîtes et chambres d'hôtes, en France. Si vous voulez vous rallier à ce label, adressez-vous à l'un des 95 relais départementaux de Gîtes de France. Gîtes de France propose notamment une mention « ecogîte », qui n'attend que de prendre son essor, qui rassemble les gîtes à faible impact environnemental, et à l'esprit « beau-bio ».

 

Qu'est-ce qu'un écogîte ?

 

Venons-en à l'essentiel : c'est quoi un gîte écologique ? C'est un gîte à faible empreinte écologique, un gîte « doux », un gîte « passif », un gîte qui ne fait pas de mal à la planète. Comme le secteur touristique est un secteur de plaisir et de détente, qui propose aux consommateurs vidés quelques heures de vacances et de mieux-être dans des grands espaces, il n'est que très logique qu'il se marie bien avec l'écologie. Un gîte écologique optimise en quelque sorte le bien-être que tout client espère trouver dans un gîte de campagne : il l'accueille et le loge dans un endroit sain et peace. Un gîte où :

 

  • les murs sont en matériaux naturels (pas le béton, le ciment, mais le bois, la paille) ; la restauration a été faite avec des matériaux naturels (pas de l'aluminium, du plastique, mais de la terre, du lin) dans une conception bioclimatique de l'habitat : avec une isolation forte pour diminuer les consommations du chauffage, avec une orientation plein Sud pour récupérer l'énergie passive du soleil pour chauffer la maison, éventuellement en stockant cette chaleur dans un mur-trombe de brique au centre de la pièce qui restituera la chaleur la nuit, avec des pièces à vivre dans la partie Sud de la maison et des pièces de débarras (scelliers, placards, buanderie) orientées Nord, etc.

  • les déchets sont triés trois fois au minimum.

  • les produits d'usage sont le plus possible en matière recyclée et recyclable, ou naturelle et biodégradable : papier recyclé pour les brochures, les cartes de visite, le papier toilette, les gobelets des brosses à dents, crayons et stylos en bois, produits cosmétiques gratuits biologiques, literie et draps de bains en coton biologique, en lin, en bambou, etc.

  • l'électricité, le chauffage et le chauffage de l'eau proviennent de sources d'énergie propres et renouvelables comme l'énergie solaire, éolienne, géothermique ou d'équipements écologiques comme le poêle au bois, le puits canadien, le puits de lumière naturelle, la ventilation mécanique contrôlée...

  • l'eau, l'électricité, le chauffage sont de manière générale économisés grâce à des économiseurs d'eau, des robinets de radiateurs thermostatiques, un système de récupération de l'eau de pluie qui sert pour arroser le jardin, pour la chasse d'eau (bien que les toilettes puissent être sèches) et éventuellement pour la vaisselle...

 

Un gîte écologique se situe dans un espace naturel préservé que l'activité hôtellière ne perturbe pas : l'écosystème n'est pas déréglé, il est même enrichi éventuellement par des activités de lagunage (le gîte épure lui-même ses eaux usées), ou par une piscine naturelle.

L'écogîte peut proposer des repas entièrement à base de produits biologiques issus de productions locales. Il peut être doté d'un spa bio où les clients peuvent profiter de soins à base de produits naturels (bains de boue, de plantes, de fruits, de légumes, etc) et pratiquer des activités de relaxation (piscine naturelle, hammam, sauna, jacuzzi...).

Le gîte écologique est bien sûr géré par des personnes connaisseuses de la région qui travaillent à sa protection et sa promotion auprès de leurs clients, auxquels ils sont aptes à fournir des renseigments, des conseils de visites voire à les accompagner dans leur voyage à travers des animations (sorties, randonnées thématiques, dégustations, etc).

 

 

Autres adresses :



Ferme biodynamique :

http://www.lafermedebaumerousse.net/



Hôtels écologiques, gîtes bio :

http://www.naturelodging.org/


Annuaire de gîtes bio et d'écolodges en France :

http://www.france-ecotours.com/

 

 

Plus d'infos :

 

Les guides de l'ACPE : ouvrir un gîte rural, etc

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Les Poules Paniquent

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  • : Voici un lieu accessible en tous lieux et par tous ceux qui se sentent concernés par le projet fou de ce gîte, ferme, lieu d'éducation d'enfants et de plus grands. Sur ce blog les idées et les opinions se confronteront pour faire avancer chacun des thèmes du gîte, sous forme écrite, photos, croquis...
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